Enjeux et perspectives de l’enseignement universitaire
à distance en milieu carcéral
en collaboration avec la Direction de l'Administration Pénitentiaire

Vers des pratiques adaptées à l'EAD en milieu carcéral :
ingénierie et ré-ingénierie pédagogiques

Laurence Havé, Responsable du Service Offre de Formation - Examens, Université Paul Valéry Montpellier 3
Patricia Cavallo, Responsable du Service des Usages Numériques, Université Paul Valéry Montpellier 3.
Patricia Cavallo : Nous allons nous intéresser aux ressources pédagogiques, à ce qui nous a amené à adapter des ressources pédagogiques, à vous présenter des exemples de ce que nous avons fait. Nous avons beaucoup parlé des interactions entre étudiants et enseignants lors de cette journée, j’y reviendrai mais rapidement, et ferai un focus sur l’accompagnement des enseignants à l’université et l’accompagnement du RLE, quelques pistes de réflexion sur ce que nous pourrions envisager.
Pour ces ressources pédagogiques adaptées au contexte carcéral, nous avons ces contraintes à la fois temporelles et matérielles, ces contraintes d’accès aux ressources par l’étudiant, mais nous avons également toujours à l’esprit un objectif, l’étudiant doit être en mesure d’acquérir des connaissances, des compétences, être capable de réviser le cours en vue des examens et être capable de s’autoévaluer et s’entraîner à l’évaluation.
Compte tenu de tous ces facteurs, que pouvons-nous proposer ?
Tout d’abord, une liste de questions que nous nous sommes posées. Nous avons parlé d’ingénierie pédagogique. L’ingénieur pédagogique travaille en collaboration avec les enseignants, les accompagne dans la production des ressources pédagogiques s’ils le souhaitent et les questions que tout ingénieur pédagogique est amené à se poser lorsqu’il reçoit, lorsqu’il prend connaissance d’une ressource communiquée par un enseignant, sont : Qu’ai-je comme contenu ? Dans ce contexte, ai-je essentiellement du texte ? Des images figurent-elles dans le document du cours ? (ce qui ne pose pas problème, sauf peut-être en matière de droit d’auteur). Des fichiers audio figurent-ils ? Des ressources vidéos ? Le corpus qui m’est remis est-il numéroté ? (le paquet de feuilles échappe à l’étudiant, tout se mélange, cela peut paraître ridicule, mais cela peut être un frein aussi). Y a-t-il une page de garde pour chacun des chapitres ? Contient-il des liens Internet qui renvoient vers des ressources complémentaires, mais qui peuvent aussi renvoyer vers des ressources fondamentales à l’acquisition du cours, du chapitre, de la notion ? Des paragraphes, pour faciliter l’apprentissage ont-ils été mis en exergue ? (dans le langage de l’ingénieur pédagogique, on va parler de balises pédagogiques qui peut aller de la balise attention, définition, en savoir plus, activité, exercice, entrainement à d’autres appellations).
Nous sommes dans un contexte particulier, celui de l’EAD qui suppose, par rapport au présentiel, la formulation de consignes pédagogiques beaucoup plus précises. Nous sommes dans la salle, je regarde monsieur, je vois qu’il est attentif, qu’il m’écoute, qu’il acquiesce, ce qui montre que mon discours visiblement passe, mais si je fais abstraction du présentiel et que j’installe de la distance, je ne sais pas si mon message passe. Donc je vais devoir peut-être entrer plus dans le détail que je ne le ferais dans un contexte présentiel.
Vais-je faire figurer dans mon corpus, en tant qu’enseignant, des activités d’autoévaluation ? A la fin du cours ? Après chacun des chapitres ? Après une notion fondamentale ?
Quel type d’activité d’autoévaluation ? Des QCM ? Fais-je un retour à l’étudiant en fonction de ses réponses aux questions ? Est-ce que je propose dans le cadre de la préparation à l’examen des corrigés, des devoirs corrigés type, sans parler de correction personnalisée ? Est-ce que je donne des préconisations en matière d'organisation du travail, à savoir avant de commencer l’apprentissage de ce chapitre, vous devez être certain de maitriser telle ou telle notion ?
Tout ingénieur pédagogique est amené à se poser ces questions lorsqu’il prend connaissance d’un support. L’enseignant, lorsqu’il conçoit son support, se les pose également.
Je ne reviendrai pas sur le détail du questionnaire pédagogique qui nous permet de recevoir des réponses à des questions sur le contexte, la durée d’apprentissage.

Ce schéma nous montre le cheminement d’un document.

A l’origine, nous avons un document de cours qui comporte différents éléments, comporter ou non des réponses aux questions que nous nous sommes posées précédemment. C’est un document qui est élaboré par l’enseignant, par l’équipe pédagogique. Les questions que nous allons nous poser reprennent celles posées précédemment, en ajoutant une couche supplémentaire, notamment en matière de droits d’auteur, droit d’utilisation des ressources qui sont intégrées dans le corpus. (Vous êtes enseignant en Histoire, vous allez illustrer votre cours avec des photographies de tableaux par exemple. La question sera de savoir si on a le droit de les intégrer dans la ressource pédagogique sachant qu’elle sera transmise à l’extérieur de l’établissement, sans accès authentifié, sur un support numérique physique qui sera un CD-ROM).
Par rapport à l’utilisation qu’en fait un enseignant en présentiel, cela génère une problématique supplémentaire.
Est-ce que, dans le corpus, l’enseignant renvoie à des ressources en accès libre ? Il y a de plus en plus de ressources en accès libre. Tels sont des liens vers des bases de données dans lesquelles figurent des articles, etc. Que va-t-on faire avec ces ressources ? Va-t-on les embarquer dans le cours ? En a-t-on le droit ?
Au niveau de la mise en forme, pour favoriser la prise de repaires, peut-être qu’il serait judicieux de communiquer des documents avec une page de garde, avec une police d’une certaine taille de manière à avoir une certaine homogénéité au niveau du support. Et ce qui rejoint la problématique de la formation à distance, le parcours est-il assez structuré pour permettre l’apprentissage à distance, sachant que là, l’étudiant n’aura pas nécessairement la possibilité d’accéder à des ressources à l’extérieur, si une notion est difficile à cerner ou a besoin d’être explicitée.
Prenons toutes ces contraintes, prenons ces documents, nous les intégrons, nous scénarisons la ressource. Nous allons collaborer : l’ingénieur pédagogique va peut-être faire des suggestions, l’enseignant va peut-être structurer, faire figurer les mentions concernant la propriété intellectuelle de ce qui a été utilisé dans le cours.
Nous avons à notre disposition pour le faire des outils logiciels spécifiques : les chaînes éditoriales, mais ce pourrait être réalisé, intégré avec n’importe quel type de système de gestion de contenu.
Il faut avoir à l’esprit que la ressource produite pourra être une ressource multimédia Web (embarquant des vidéos, des fichiers audio, des images, les activités, les QCM interactifs, mais sans connexion à Internet il faudra faire abstraction des liens ou embarquer les documents vers lesquels les liens renvoient). Ce type d’outil permet aussi de générer des documents PDF (avec table des matières, une page de garde et numérotation des pages) ou une ressource au format portable qui puisse être installée sur tablette ou liseuse.
Des exemples
Un premier exemple, un cours réalisé avec la chaine éditoriale scénari. Nous allons d’abord parler des avantages de ce type de processus. Nous avons une ressource au format Web qui pourra être intégrée dans un environnement d’apprentissage. Cette ressource au format Web peut être accompagnée de documents PDF numérotés qui peuvent être téléchargés par le RLE, remis à l’étudiant, imprimés par l’établissement.


La ressource Web est navigable. Quand je parle de ressource Web, même si j’emploie le terme Web, je fais abstraction de la connexion à Internet. Il s’agit d’une ressource directement accessible sur le, CD-ROM. On lance le CD-ROM et apparaît un environnement On clique, par exemple sur l’intitulé du premier enseignement, la ressource apparaît.

Un second exemple, une ressource de l’université Paul Valléry, en occitan. Ce module a été remis à un étudiant en détention, à Saint-Maur. C’est un module multimédia qui peut être joué de manière non connectée, c’est le but, qui comporte, vous le voyez au milieu de la page, des fichiers audio qui peuvent être lancés par l’étudiant. C’est une ressource de langue vivante ; oralité du discours, donc compréhension orale et, il est vrai que ce type de ressource nous permet de répondre à l’apprentissage des langues. On pourrait même aller plus loin encore et permettre à l’étudiant de s’enregistrer, mais il s’agit d’une autre question.

Comme cette ressource a été réalisée à l’aide de la chaine éditoriale scénari, avec le modèle Opale pour ceux qui connaissent, et personnalisée aux couleurs de notre université, nous pourrions générer un PDF. Les fichiers audio ne sont pas embarqués dans le PDF, mais nous travaillons, sur les dernières générations de PDF, à l’intégration de fichiers audio et vidéo. Franchement, c’est intéressant, cela fonctionne aussi.

Un troisième exemple, une ressource produite pour l’Université Virtuelle Environnement Développement Durable (UVED) qui porte sur les risques naturels. Elle a été scénarisée avec 8 enseignants auteurs et contient des médias, des images, les objectifs d’apprentissage, un glossaire, des activités d’auto-évaluation. Cela permet de générer un produit agréable. Je ne suis pas une fan absolue, je fais partie d’une génération qui est encore habituée à manipuler du papier…


Nous pouvons aussi générer un PDFà partir de la ressource. C’est encore une ressource au format Web qui peut être jouée en mode déconnecté aussi.

Concernant les ressources pédagogiques, quelques exemples de ce qui peut être réalisé aussi et de ce vers quoi nous aimerions tendre.

Si vous me permettez, j’interrogerais un peu la salle et plus particulièrement les personnes qui représentent l’administration pénitentiaire. Pensez-vous que nous puissions nous orienter vers ce type de ressources ? On pourrait aussi imaginer un dispositif qui contienne le cours sur PDFet des activités d’entrainement, d’auto-évaluation, etc. sur CD-ROM avec des ressources plus dynamiques sur lesquelles l’étudiant pourrait travailler en salle multimédia par exemple. Il étudierait en cellule sur des documents papier ou sur PDFs’il a un ordinateur. Il travaillerait en salle multimédia en effectuant des activités…

Questions/réponses :

Jean-Luc Guyot : Ce que vous présentez-là est un enrichissement par rapport à un contenu sans liens. Il ne faut pas oublier que même à l’intérieur de la convention qui lie l’Administration Pénitentiaire et l’Education Nationale, la convention de 2011 dont Isabelle Bryon parlait ce matin, on intégrait le fait qu’il y a à prendre en compte, par les deux administrations, donc aussi par l’Administration Pénitentiaire, que nous étions dans des modalités d’enseignement qui évoluent, vont vers du multimédia. J’entendais ce matin Alain Boussarie parler du fait qu’il y avait une sorte de handicap. Nous pouvons lui donner un autre nom qu’un nom ancien, c’est la fracture numérique. Et le fait qu’on ait besoin de faire en sorte que les détenus, qu’ils soient étudiants ou que ce soient d’autres détenus même non scolarisés, ont besoin d’avoir un apport sur ce que sont les nouveaux moyens de communication en général et aussi les nouveaux moyens d’apprendre. Ce que vous interrogez, c’est le fait qu’on puisse aller plus loin qu’en l’état actuel des choses. Ce qui est toujours une difficulté, c’est que nous serons tributaires de ce qui sera installé dans les établissements pénitentiaires. Les enseignants qui travaillent dans ce milieu savent bien que mettre à jour, ne serait-ce qu’un plug-in, c’est à dire un petit programme qu’on utilise pour faire en sorte que la vidéo apparaisse à l’écran, peut être source de difficulté et lorsqu’on passe d’une machine à une autre, ce n’est pas toujours efficient. Je crois que l’enjeu se situe au niveau des Unités Pédagogiques Régionales qui sont situées dans l’Administration Pénitentiaire, afin de faire en sorte qu’on puisse sécuriser l’environnement pédagogique, y compris l’environnement numérique.
Fanny Salane avait écrit dans son ouvrage, en 2010, qu’il y a certainement à penser à uniformiser au maximum ce qu’on obtient de l’Administration Pénitentiaire, particulièrement de sécuriser les dispositifs auxquels on a accès. Ce qui serait assez pénible, ce serait de se rendre compte qu’on peut potentiellement proposer certains dispositifs, sans vraiment pouvoir les utiliser sur le terrain.
Patricia Cavallo : En fait, tous les produits que je vous ai présentés sont réalisés sur des formats standards. Lorsque j’ai évoqué des PDFintégrant des vidéos, des fichiers audio, il est vrai que cela existe, fonctionne pas trop mal mais par contre, cela demande une actualisation des plug-in, de la machine. Nous ne pouvons rien garantir. Dans le cadre de l’expérimentation qui est menée au titre de l’action 13 de l’IDEFI, un des enseignants a retravaillé son cours et proposé spontanément un PDFintégrant des vidéos. Effectivement, nous n’avons pas pu utiliser ce type d’outil parce qu’il nécessitait la dernière version d’Acrobat et nous ne pouvions pas garantir qu’en établissement pénitentiaire, dans des délais aussi contraints, l’installation de plug-in ou de la dernière version d’Acrobat puissent être effectuées. Il est vrai que le produit a existé, mais nous ne l’avons pas transmis sous cette forme, pensant rencontrer un écueil.
Anne Fraisse : Ce qui est important et je crois que tout le monde en a conscience, c’est que c’est un gros travail de la part des collègues, de la part de l’ingénieur pédagogique. Il s’agit d’une ressources pour un seul cours. Il faut penser que par semestre, il faut multiplier par quinze ce travail. Pour un étudiant, c’est donc deux fois, quinze fois, pour que cela puisse être utilisé pendant une année.
Pour nous, le plus simple c’est d’envoyer le PDFdu cours, vous imprimez et c’est terminé. Si on veut aller plus loin et pour viser la réussite, faire vraiment de l’enseignement à distance adapté au public que nous avons, c’est vrai que cela demande beaucoup de travail et qu’il faut que nous arrivions à utiliser au mieux cela. Sinon il y aura un certain découragement. L’université n’a pas de financement pour cela. Certes ce sont des choses qui peuvent resservir, à l’enseignement à distance en général, mais rien que pour ces documents, il y a un énorme travail pour les enseignants qui sont impliqués. C’est vrai qu’il faut que nous arrivions à ce que ce soit utile, et que nous puissions le mettre en place sinon il y aura un certain découragement qui fait qu’on reviendra à l’envoi du PDFsans que rien d’autre ne se passe. En même temps, l’étudiant ne réussira pas non plus parce que c’est quand même assez aride, et nous ne sommes plus dans ce type d’apprentissage.
Patricia Cavallo : Nous avons expérimenté le format présenté avec le centre de Melun.
Jean-Luc Guyot : Pour aller dans le sens que vous disiez, il semblerait assez logique d’imaginer qu’on se trouve avec un outil qui serve à d’autres étudiants empêchés qu’aux seuls incarcérés.
Patricia Cavallo : Vous parliez d’outils qui servent à d’autres étudiants, mais pour l’instant, cela n’existe pas. La boîte à outils idéale serait celle qui permettrait d’intégrer au cours des animations et, suivant le type de public pour lequel je dois générer la ressource, j’aurais la possibilité de la générer sans lien Internet, avec un descriptif visuel de la vidéo intégrée dans le cours, pour des publics en situation de handicap, en version complète, avec tous les artefacts, pour le public standard en quelque sorte qui constitue la plus grande partie des étudiants.
Pour l’instant, ceci n’existe pas.
Jean-Luc Guyot : En même temps, vous évoquez que vous avez eu des lieux expérimentaux. Je suis un peu vacciné des lieux expérimentaux, j’en ai un peu souffert. Nous avons évoqué tout à l’heure Internet en prison, pendant six ans j’ai travaillé en tant qu’adjoint du responsable de l’enseignement à l’Administration Pénitentiaire et je suivais particulièrement ce qu’on appelait les cyberbases. C’est une sorte d’échec, car nous ne sommes pas allés au-delà de l’expérimentation, bien que nous ayons appris beaucoup de choses. Je pense que les expérimentations sont intéressantes et il me semble, sans aller trop vite en besogne, que si on arrive à établir déjà, grâce à la FIED, un dispositif de collaboration global, ou même à avancer université par université, vous allez trouver peut-être plus facilement des lieux d’expérimentation pédagogique. Le fait d’être inscrit dans cette logique pourrait peut-être permettre d’arriver à accroître cette possibilité de mutualiser ces différentes expérimentations. Permettre aussi de faire des retours réguliers à l’institution Administration Pénitentiaire d’une façon très globale, puisque cela peut passer par les UPR qui sont Education Nationale. Aller vers l’Administration Pénitentiaire pour dire : voilà ce qui est possible, dans quelles conditions…
Je n’apporte pas de réponses. Ce que je décris est peut-être un moyen de progresser, tout en sachant qu’il ne faut peut-être pas aussi trop se focaliser sur des aspects purement techniques. Ce qui m’a frappé dans la journée d’aujourd’hui, j’avais une idée, un préconçu, quand Fanny Salane dit que les détenus qui sont à un niveau universitaire sont des détenus qui ne ressemblent pas aux autres détenus, les étudiants dont on parle ne ressemblent pas tout à fait aux autres étudiants. Pourtant, il faut qu’ils s’en rapprochent. Je pense qu’il faut qu’on trouve des moyens pour rendre ces personnes réellement étudiants.
Plusieurs personnes en ont parlé ce matin, il ne suffit pas seulement de s’inscrire, pas simplement d’avoir une carte d’étudiant, il faut aussi se sentir étudiant. Se sentir étudiant passe aussi par l’accès à des contenus de la qualité de ce que vous présentez. D’où l’intérêt de progresser.
Dominique Poincelot : Nous allons nous arrêter là si vous le voulez bien. Nous mettrons en perspectives ces avancées et nous communiquerons sur ce sujet.
Patricia Cavallo : Le premier point concerne l’accompagnement et la sensibilisation des enseignants au sein des universités à la production de ce type de ressources, en direction de ce public particulier. Je citerai quelques axes que vous voyez sur cette diapositive.

La dernière réflexion portait, dans le cadre de l’accompagnement de l’apprentissage de l’étudiant, sur l’accompagnement du RLE dans l’aide à l’étudiant. L’accompagnement du RLE, on peut l’appeler kit pédagogique, guide d’accompagnement de la formation, c’est un document qui présente les caractéristiques de la ressource, puisque l’étudiant est en contact avec la ressource et pas forcément avec un enseignant. Il présente les caractéristiques de la ressource, a minima, le descriptif, les finalités, les objectifs d’apprentissage, l’estimation du temps de travail (même si c’est très difficile à effectuer), des conseils méthodologiques, la démarche d’apprentissage conseillée pour rentrer dans ce cours.

Egalement l’organisation des activités, c’est-à-dire les modalités d’utilisation pédagogique. Des conseils méthodologiques qui permettront au RLE d’être en capacité à aider l’étudiant s’il figure dans la ressource. Des ressources de remédiation, afin qu’il puisse s’y référer, s’il n’a pas compris tel ou tel point. A minima les énoncés, les corrigés de chaque activité.

En conclusion et cela rejoint ce que vous venez de dire concernant le partage de pratiques et le retour des différentes expérimentations que nous avons menées, ce type de document pourrait-il être utile au RLE ? Peut-être ce type de document pourrait-il être utile au RLE qui a, par exemple, à accompagner un étudiant qui prépare un L1 de Philosophie.
Le partage de pratiques entre RLE, si vous avez des réunions de RLE au niveau national ou des UPR, serait aussi intéressant.

 

 

oOo

FIED - Alain Boivin